Le Complexe Militaire rassemble toutes les industries d'armement fournissant tout le matériel militaire nécessaire à l'équipement des soldats kras : uniformes, fusils, tanks, coléoptères, missiles divers et même la Bombe du Bonheur y sont fabriqués avec, bien entendu, toute la sécurité requise pour qu'aucun espion ne dérobe les secrets militaro-industriels vitaux de Kraland.
Cet art martial crée par les esclaves kralandais de l'empire brun servait à se défendre des FOB (fouetteurs officiels bruns). C'est une sorte de danse de la mort basé sur l'akrobatie et le maniement du poireau. La KRAPOEIRA a été interdit à Kraland et dans les autres empires car elle présentait trop de risque de favoriser un coup d'état.
Kim FarakimKim Farakim était un des meilleurs espions de l'Empire Brun, l'ennemi héréditaire de la République de Kraland. Il fut chargé de la mission hautement périlleuse de dérober les plans de la Bombe du Bonheur, et à défaut de dérober un échantillon du Bonheur. Kim Farakim se rendit à Kraland en prétendant être un simple émigré. Pour donner du crédit à sa couverture, il travailla plusieurs années au Port et dans les Mines de Kray. Ce n'est que bien plus tard qu'il s'engagea dans l'armée où il se montra brillant sur les champs de bataille. Bien des années plus tard, il s'auto-mutila pour faire croire à une blessure de guerre et fut rapatrié à Kraland où il fut placé à un poste subalterne dans le Complexe Militaire. Il mit à nouveau plusieurs années à gravir les échelons avant de se retrouver admis dans le Saint des Saints : l'usine de production des Bombes du Bonheur. Hélas pour lui, au moment où il voulut transmettre des informations à l'Empire Brun, tant d'années avaient passé que plus personne ne se souvenait de sa mission ni des codes qu'il utilisait. Si bien qu'il fut arrêté et exécuté par les forces kras sans que l'Empire Brun se rende compte avoir perdu un espion... |
"La conclusion à laquelle je suis personnellement arrivé, après des années de tentative d'espionnage infructueuses de Kraland, était que j'étais dans le mauvais camp, et qu'il valait mieux travailler pour Kraland et trahir mes anciens maîtres. Cela était d'autant plus facile que je connaissais bien les systèmes de sécurité de ces derniers et j'ai ainsi pu révéler de nombreuses informations importantes pour Kraland. Je jouis à présent d'une retraite bien méritée dans l'Ecrin du Bonheur et je n'ai qu'un conseil à tous les espions débutants : travaillez pour Kraland !" (Dadon du Ponton, L'espionnage pour les nuls) |
